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lundi 4 avril 2011

Fête nationale du Sénégal

04 Avril la fete d'indepandance

Le Sénégal fête le 4 avril 2011 le 51e anniversaire de son indépendance. Comme de tradition, des défilés sont organisés dans toutes les villes du pays


Le thème retenu cette année, « Forces de défense et de sécurité au service de la diplomatie » sera illustré par un certain nombre d’innovations sur le boulevard du Général de Gaulle à Dakar.

Les différentes formations défileront en colonne par seize. Les attachés militaires naval et de l’air seront représentés à travers 23 drapeaux. La présence des attachés de défense résidents et non résidents au nombre de 19 sera aussi symbolisée. Les drapeaux de l’ONU, de l’Union africaine et de la CEDEAO seront également présents. À côté de la participation des Forces françaises du Cap-Vert, il y aura également un détachement régional de maintien de la paix (Union africaine) et un détachement international (ONU). Les Armées, la Gendarmerie et la Police auront chacun un détachement de maintien de la paix. Côté éducation, on note la présence de l’école sénégalo-japonaise et celle des élèves burkinabè intégrés à l’école de Ouakam.




■  1895 : Le Sénégal était une colonie française avec l’installation de ces derniers à Saint-Louis.


■  1902 : Dakar devient la capitale de l’Afrique de l’Ouest.

■  1960 (4 avril) : Le Sénégal est indépendant.

■  1960 (20 août) : L’indépendance du Sénégal est complète avec son retrait de la fédération avec Mali.

 
 
■ 1960 : Léopold Sédar Senghor (1906-2001) est le 1er président de la République du Sénégal (1960 – 1981)

■ 1981 : Abdou Diouf, né le 7 septembre 1935 à Louga, succède à Senghor, démissionnaire et reste président jusqu’à 2000.

■ 2000 : Abdoulaye Wade, né le 29 mai 1926 à Saint-Louis, est l’actuel président de la République du Sénégal.

    HYMNE NATIONAL DU SÉNÉGAL
 
Pincez tous vos coras, frappez vos balafons Le lion rouge a rugi. Le dompteur de la brousse

D’un bond s’est élancé dissipant les ténèbres
Soleil sur nos terreurs, soleil sur notre espoir.

Refrain :


Debout frères voici l’Afrique rassemblée Fibres de mon cœur vert épaule contre épaule Mes plus que frères. O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons La steppe et la forêt. Salut Afrique mère.
Sénégal, toi le fils de l’écume du lion, Toi surgi de la nuit au galop des chevaux, Rends-nous, oh ! rends-nous l’honneur de nos Ancêtres Splendides comme l’ébène et forts comme le muscle ! Nous disons droits – l’épée n’a pas une bavure.
Sénégal, nous faisons nôtre ton grand dessein : Rassembler les poussins à l’abri des milans Pour en faire, de l’est à l’ouest, du nord au sud, Dressé, un même peuple, un peuple sans couture, Mais un peuple tourné vers tous les vents du monde.
Sénégal, comme toi, comme tous nos héros, Nous serons durs, sans haine et les deux bras ouverts, L’épée, nous la mettrons dans la paix du fourreau, Car notre travail sera notre arme et la parole. Le Bantou est un frère, et l’Arabe et le Blanc.
Mais que si l’ennemi incendie nos frontières Nous soyons tous dressés et les armes au poing : Un peuple dans sa foi défiant tous les malheurs ; Les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes. La mort, oui ! Nous disons la mort mais pas la honte



LA GARDE ROUGE DU SÉNÉGAL



La Garde Rouge du Sénégal est née au XIVème siècle sur les rivages de la Méditerranée. Pour assurer sa protection et la cohésion de ses armées, Amurat 1er, prince et guerrier Ottaman (1319-1389), crée un corps de cavaliers qui baptise "Spahis", qui signifie en "Cavalier du matin" en persan. Entraînés et armés, les spahis confirment leur réputation de redoutables guerriers sur tout le pourtour de la Méditerranée et en Afrique du Nord.




 
 
Au XVIème siècle, ils assoient le pouvoir des beys d’Alger et deviennent les gardiens de la tradition équestre militaire turque. Ils prennent bien soin de conserver leurs signes de reconnaissance ottomans : turban, musique et drapeaux. Après la capitulation du Bey d’Alger le 5 juillet 1830, les autorités françaises, en charge des terres algériennes, intègrent peu à peu ces guerriers à leurs bataillons d’éclaireurs. Ils reprennent le concept des cavaliers spahis dans leur armée, et permettent ainsi à ces guerriers de perpétuer leur art. C’est ainsi qu’est née, de façon officielle, la "cavalerie indigène", qui portera successivement les noms d’"Escadron Mamelouk", de " Chasseurs d’Afrique" puis de " Chasseurs Spahis".





 
 
Les Spahis sillonnent le pourtour du Sahara, et un escadron spécial est détaché à Saint-Louis du Sénégal en 1845 pour régler les différends des tribus le long du fleuve Sénégal. Les premiers Spahis sénégalais sont nés. Par leur efficacité et leurs qualités militaires, ils renforcent plus que jamais le blason de ce bataillon. En 1928 ils prennent le nom de " Garde coloniale", puis de "Garde sénégalaise" lors de l’indépendance, en 1960. Elle est également une unité de parade et d’escorte, où elle peut montrer son élégance et sa dextérité lors de fantasias et carrousels.

A travers les couleurs sénégalaises, la "Garde Rouge" continue de faire vivre la légende et la mémoire de ces cavaliers du matin.




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